La saison des virus au boulot
Dans tous les bureaux du Canada, on voit et entend les symptômes de divers virus. Patron tousse. La réceptionniste mouche. Client renifle.
Êtes-vous prêt pour vous protéger et vous assurer que votre famille restera en santé?
Comme tous les ans, le tiers des Canadiens souffriront de la grippe ou du rhume. La majorité d’entre nous l’aura au moins une fois cette année.
Saviez-vous que vous pouvez être exposés à près de cinquante infections par jour? Si vous êtes à moins de six pieds d’un malade infecté, même si vous ne le voyez pas, vous pourriez être en contact avec de dix à cent millions de virus. Visibles ou microscopiques, ces gouttelettes provenant d’une toux ou d’un éternuement vous contaminent. Quelques milliers de petites gouttes suffisent pour que vous «l’attrapiez».
Pour vous protéger ainsi ceux que vous aimez et votre équipe de travail, voici quelques lignes directrices pour la saison des microbes.
1. Faites vous vacciner.
C’est la façon la plus efficace pour éviter d’être malade. Plus que jamais, c’est facile. Consultez cette liste sur le site web du gouvernement du Québec.
2. Préparez votre trousse saisonnière et partagez-en son contenu.
Elle inclut: des mouchoirs, du désinfectant instantané pour les mains, vos pastilles favorites, des lingettes désinfectantes et un masque. Ce dernier item vous protègera lors de vos voyages en avion ou lorsque vous visiterez un être cher malade. Sans compter qu’il protègera aussi les autres.
À titre de conférencière, j’utilise un bâton décongestionnant quand mes yeux larmoient et mon nez coule. Avant une présentation, je vous recommande quelques inhalations. Pour une heure ou deux, vos parois seront asséchées et vous pourrez présenter sans couler.
Quoi faire si : Votre collègue tousse et éternue dans ses mains?
Vous lui dites : «Je vois que ça ne va pas trop. Puis-je t’offrir un mouchoir?»
Cette trousse peut aussi être dans un panier placé bien en vue dans la salle d’attente, la salle de réunion ou sur un comptoir de la réception.
3. Faites un bouclier humain pour empêcher votre jet de se disperser.
Utilisez la nouvelle méthode: toussez et éternuez dans votre coude gauche. Pas dans le droit, car votre jet risque d’éclabousser de quelques gouttes, votre main droite, celle avec laquelle vous donnez la main.
Si vous avez le temps de prendre un mouchoir, utilisez-le et surtout jetez-le tout de suite après. Un mouchoir «entreposé» reste contagieux pendant 120 minutes.
Ne vous mouchez pas, mais vraiment jamais, à table, même quand vous n’êtes pas malade et surtout pas avec votre serviette de table.
4. Lavez vos mains régulièrement.
Un virus peut vivre dans vos mains jusqu’à ce que vous les laviez. Donc oui, il faut le rappeler: un bon lavage de main est le temps de chanter le populaire Joyeux anniversaire.
Si ce n’est pas possible de laver vos mains, utilisez un désinfectant instantané.
5. N’allez pas au boulot.
Restez chez vous. Pensez à votre potentiel de contamination et ultimement aux coûts associés aux congés de maladie.
À titre d’employeur, appréciez le geste de vos employés qui s’efforcent de garder votre équipe en santé. Ne valorisez pas les employés qui portent leurs malaises comme une médaille de la bravoure en venant quand même travailler.
Cette règle s’applique aussi à vos tout-petits. Les enfants touchent constamment leurs nez, se mettent les doigts dans la bouche et se frottent les yeux tout en faisant des câlins aux toutous et à leurs amis. La contamination devient rapidement exponentielle. Les autres parents et le service de garde vous remercieront de garder vos petits à la maison.
Quoiqu’habituellement impoli d’annuler une invitation acceptée, quand on est malade c’est vraiment la chose courtoise et civile à faire. Un hôte gracieux et responsable appréciera votre bienveillance.
6. Désinfectez régulièrement les objets partagés.
Utilisez un vaporisateur pour les poignées de porte, les interrupteurs de lumières et les rampes d’escalier. Passez une lingette désinfectante sur les objets de bureau qui «font le tour», comme la télécommande pour les présentations.
Parce que les symptômes de la grippe apparaissent soudainement, il est acceptable, voire même favorable, de ne pas faire de contact pendant la salutation d’usage.
Quoi faire si : On vous présente votre nouvelle collègue. Vous n’êtes pas très bien et sentez les frissons de la grippe en vous. Vous décidez qu’il vaudrait ne pas lui donner la main pour lui souhaiter la bienvenue.
Vous pouvez lui dire: «Je suis heureux de vous rencontrer. Pardonnez-moi de ne pas vous donner la main, mais je ne me sens pas très bien.» Vous pouvez aussi accompagner vos mots d’une mini-révérence de la tête, en plaçant votre main droite sur votre cœur.
Utilisez aussi ces paroles et gestes lorsque vous remarquez que l’autre est probablement contagieux.
7. Absentez vous des poignées de mains et des bisous.
Parce que les symptômes de la grippe apparaissent soudainement, il est acceptable, voire même favorable, de ne pas faire de contact pendant la salutation d’usage.
Quoi faire si : On vous présente votre nouvelle collègue. Vous n’êtes pas très bien et sentez les frissons de la grippe en vous. Vous décidez qu’il vaudrait ne pas lui donner la main pour lui souhaiter la bienvenue.
Vous pouvez lui dire : «Je suis heureux de vous rencontrer. Pardonnez-moi de ne pas vous donner la main, mais je ne me sens pas très bien.» Vous pouvez aussi accompagner vos mots d’une mini-révérence de la tête, en plaçant votre main droite sur votre cœur.
Utilisez aussi ces paroles et gestes lorsque vous remarquez que l’autre est probablement contagieux.
8. Partagez et affichez ce billet.
C’est une façon civile et silencieuse de répandre les règles d’usage et non les virus.
Assurer la santé de tous les membres de son équipe de travail est beaucoup plus que d’arrêter le cycle de la contamination, c’est la conduite civile d’un bon citoyen.
Si vous êtes malade, récompensez-vous de votre contribution à notre mieux-être collectif, en profitant de ce retrait pour vous gâter, chez vous. Prenez un bain moussant en plein jour, regardez, encore une fois, votre film favori ou sirotez un bon chocolat.
Publié sur mitsou.com 12 février 2018 (c) Julie Blais Comeau.