L’étiquette en camping; cinq règles
L’étiquette en camping, ça existe?
Bien sûr que oui.
Vous mangerez probablement au moins une fois avec vos mains, ne vous doucherez peut-être pas tous les jours, et n’aurez pas à vous soucier d’être en retard. Mais, la nature est là pour le bénéfice de tous, pas que pour vous.
L’étiquette, c’est le respect, le respect des autres ainsi que des lieux. Il faut premièrement que les autres campeurs et futures générations puissent à leur tour en profiter.
Voici cinq règles pour adhérer au principe du bon campeur «Ne laisser aucune trace»; ne faites rien et ne laissez rien qui changera ou endommagera la flore et la faune de votre campement et des lieux de vos activités.
1. Installez-vous sur un espace absent de végétation.
Ne bâtissez pas de structure et ne creusez pas de tranchée ou trou. Retirez toutes les cordes installées. Utilisez que les sentiers déjà fréquentés et faites-le en une seule file.
2. Informez-vous avant d’allumer et éteignez complètement.
Chaque feu de camp doit être autorisé. Utilisez des branches et brindilles mortes, déjà au sol. Dispersez les cendres froides. Retirez les déchets.
3. Gardez vos distances pour admirer la nature.
Ne donnez pas à manger aux animaux sauvages. Protégez vos provisions.
Assurez-vous que vos enfants et animaux domestiques, respectent eux aussi cet héritage collectif.
4. Respectez les autres campeurs.
Saluez-les au passage.
Libérez les passages vers les toilettes et autres aires communes.
Ne passez pas par les sites des autres campeurs et assurez-vous que votre marmaille et vos bêtes respectent aussi ces limites.
Ajustez le volume de vos voix et de vos appareils. Le son porte dans la nature et la barrière de votre tente n’est pas du tout étanche contre le bruit.
Pointez vos lampes de poche et lanternes vers le sol. Elles ne sont pas bienvenues chez vos voisins de campement.
Nettoyez les aires communes et de toilette après votre passage.
Situation délicate: votre voisin fait gaffe, vous énerve et ne respecte pas votre havre de paix en nature.
Solution(s):
• Respirez. Planifiez votre discussion.
• Allez vers votre voisin de camping en personne. Ne criez pas.
• Commencez avec un sourire et en offrant une poignée de main pour vous présenter.
• Soyez direct et amical. Décrivez la situation irritante, de façon objective.
« Nous avons de jeunes enfants et apprécierons que le volume de votre radio soit diminué après les heures recommandées. Merci.»
« Je sais que c’est difficile de toujours garder ces animaux dans son campement. Notre adolescente a déjà été mordue par un chien et la visite de votre chien l’effraie beaucoup. J’apprécierais que vous le gardiez près de vous. Merci »
• Ne pointez pas du doigt, n’accusez pas.
• Proposez de trouver une solution mutuellement bénéfique.
• Ne disciplinez pas les enfants des autres, ni leurs animaux domestiques. Parlez aux adultes.
• Votre voisin de terrain continue de vous déranger? Impliquez les gestionnaires du site ou considérez déménager loin de celui-ci
5. Lorsque vous quittez, rapportez que vos souvenirs.
Tout ce qui se passe au camping, ne reste pas au camping. Rapportez tous vos effets. Disposez vos déchets et votre recyclage dans les endroits désignés.
Situation délicate: Vous aimeriez rapporter un objet «naturel» avec vous?
Solution(s): Prenez des photos. Ne rapportez pas de plante, de roche ou d’animal. C’est illégal et nuit à la survie de notre héritage collectif.
Peu importe ce que vous faites au camping, laissez-le comme vous l’avez trouvé ou encore mieux.